Après être parti de Guingamp, j'ai rencontré le groupe de triathlète du dimanche à plounevez-moédec. Le groupe était déjà en vrac avec Stéphane et Pierre à bloc devant, suivis de plusieurs groupes éparses, terminée par une Rabia qui maudissait déjà les terrains vallonnées de l'argoat.
Après un regroupement effectué juste avant la célèbre côté, les paris étaient lancés. Je misais qq sous sur Xavier, Flo qq sous sur Stéphane. Ce dernier, avec son vélo de chrono et son braquet de folie devait être prenable. Enfin, je le pensais.
Moi, personnellement, je me voyais, sans le dire à personne, bien placé en haut. Une grosse côte assez courte (finalement plus longue que je ne pensais) qui favorise l'explosivité plus que la puissance. En plus je connaissais la côte et je jouais à domicile.
Mené par un Christophe Le Guern (qui était le seul à connaitre l'entrée secrète de ce mont mythique), les gens motivés se placent : Gzav, Stéphane, Pierre et moi. Histoire de montrer son maillot et de ne rien regretter, je me place une accéleration dès le début de la bosse et me trouve devant pdt les premiers décamètres. Stéphane et Gzav me doublent peu après, suivi de Pierre. Pierre se la joue à mon avis perdant un peu trop vite et vise modestement la troisième place. Etant derrière Pierre, je ne pourrais donc également joué que la troisième place. Je le redouble donc à mi-course, mais il me redouble qq mètre après. A la fin du gros dénivelé, on entre dans une portion de chemin et là je décide d'attaquer. Je pense qu'il va faire gaffe avec son vélo et ne pas attaquer, mais il me sert à gauche ! J'arrive qd même à passer et il ne tentera pas une nouvelle attaque, you hou, je prends les points de la troisième place.
J'ai pu apercevoir de loin que le Gzav s'est encore fait enfumer par Stéphane. Sur le chemin de la descente, je lui demande ces impressions. Comme on peut le deviner, il est vert. Il a craqué moralement sur la fin, la misère. C pas digne d'un futur Ironman, pensais-je tout bas. Je le laissais tranquillement digérer sa défaite et me dirigea vers la maison de mon père pour lui annoncer mon podium sur sa terre natale. Du coup, il a pris un apéro !
Bonne journée, donc !
Tu as fêté ton podium à l'apéro. C'est bien. Mais c'est quoi l'apéro pour toi cette année? As-tu replongé dans l'acool à un mois et demi du but?
RépondreSupprimerMa maman chérie a toujours une bière sans alcool pour moi. Au grand dépit de mon papa chéri !
RépondreSupprimer